Bienvenidas Tortuguitas !

Publié le par tortuetropique.over-blog.com

TORTUES TROPIQUES : Jour 1, l'arrivée au camp

Après avoir été acheter quelques condiments de ravitaillement personnel, sous les conseils avisés de notre "manager", nous embarquons à bord d'un mini bus tout terrain pour nous confronter aux pistes qui nous conduiront jusqu'à l'embarcadaire de brousse. Il fait chaud et humide.

L'ambiance est bon enfant. Nous apprenons à découvrir nos collègues venus des 4 coins de la planète pour cette aventure hors du commun. L'espagnol s'efface progressivement de nos bouches, au profit de l'anglais. Un anglais hésitant face à ces différents accents (écossais, américain, canadien, hollandais...) ! L'essentiel étant de se faire comprendre et de nouer un contact rapidement. Certains voyagent seuls, d'autres voyagent à deux (couples, amis ou frères et soeurs...). Enfin, certains se sont recontrés à l'auberge de jeunesse à leur arrivée à San Jose, découvrant qu'ils venaient pour les même raisons. Quoique le mot ici de "raison" devient de plus en plus étrange et nous commençons à nous demander si nous n'avons pas perdu la raison justement, pour nous engager dans une telle aventure !! Non. La passion l'a juste emporté et sortir de sa zone de confort c'est aussi découvrir des moments magiques comme ceux que nous nous apprêtons à vivre...

L'embarcadaire est en vue. Le minibus stoppe et la règle est simple : former une chaine humain jusqu'au "bateau" (barque avec moteur plutôt !), pour embarquer sacs de patates, sacs de riz et sacs à dos ! Distribution des gilets de sauvetage et c'est GOOD ! On est parti pour 1h de parcours à travers cette mini Amazonie, ce dédale de canaux entre jungle et océan Atlantique, où tout se ressemble et où il serait mauvais de se perdre. Les courants peuvent être traitres et les pluies diluviennes de l'après-midi, dangereuses.

 

IMG_7711.JPGIMG_0642.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

IMG_0646.JPG

 

Robert, notre guide sur l'eau, attire notre attention de temps à autre pour nous montrer un groupe de singes hurleurs perchés sur la cîme de palmiers, ou encore un caïman camouflé entre les herbes hautes. C'est ainsi que nous nous éloignons de toute civilisation pour rejoindre le camp de "La Tortuge Feliz".

Au moment de traverser la dernière embouchure, de la rivière ..., le moteur est coupé. Robert nous explique que le passage est assez critique et dangereux puisqu'il s'agit de suivre le courant juste le temps qu'il faut sans pour autant se faire entrainer vers l'océan. Pour cela, il faut relancer le moteur au bon moment et il nous demande de ne pas trop bouger dans le bateau. 

Nous appercevons alors 2 créatures étranges, au loin, qui nagent de l'eau jusqu'au cou. Des chiens ? Peut-être, certainement même. Cela reste tout de même très étrange. Puis, c'est une spatule rose que nous apercevons au loin. Plantée dans l'eau certainement à la recherche de son repas.

 

IMG_7718.JPG

IMG_7717.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

Le bateau s'engage finalement sur un canal bien plus étroit que ceux parcourus jusqu'à présent. Il semblerait que l'arrivée soit iminente. Nous arrivons alors aux abords d'un ponton en bois, sorti de nullepart, qui nous indique l'entrée du camp. La seule façon d'y accéder étant le petit périple que nous venons de parcourir.

Un groupe de volontaires, sur le camp depuis déjà quelques jours ou semaines, nous attend avec le sourire. Qui sait depuis combien de temps ils tiennent sur cette plage... 1 semaine, 2 semaines... plus ?!? Le déchargement commence et nos sacs à dos, sacs de patates et de riz sont sortis et entreposés sur le sable en attendant d'être redirigés vers la cuisine ou les "chambres".

38455 654869893395 7404686 37311040 4113630 n

Nous sommes pris en charge par Josh, un jeune anglais volontaire qui semble être là depuis quelques temps au vu de son bronzage prononcé et de l'état de sa barbe ! Il nous guide à travers le campement et nous fait visiter les différents espaces de vie : cuisine, toilettes/douches et couchages. L'organisation du campement nous est également relatée, expliquée afin que nous puissions tous y adhérer sans concessions. La vie en communauté dans un endroit aussi isolé et reculé nécéssite rigueur, méthode sans oublier bien sûr de grandes qualités relationnelles et d'adaptation... !

Publié dans COSTA RICA

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article