Monteverde - Santa Elena
En plein centre de cette petite ville bien animée, nous trouvons La Posada Sta Elena, conseillée pour son ambiance et son rapport qualité prix. Ce backpacker est ici une institution ! Accueil charmant, comme les Ticos savent si bien le faire, conseils sur mesure, visite des pièces communes légèrement destroy mais charmantes. Ambiance globe trotters et une chambre type chalet en bois superbe et simple !
La fraîcheur s'installe, Carlos, un gentil organisateur nous conseille sur les activités à envisager dès le lendemain. Bien sûr, la tyrolienne est incontournable là-bas, et la visite de la réserve de Monteverde, del Bosque de los niños semble être la récompense à cette recherche de dépaysement, de nature et de nuages...
C'est dans un bar sympathique en contre-bas et animé par un groupe de musique rock-folk américain que nous passerons la soirée à manger, boire et profiter de la Pura Vida ! Plus haut, sur la place principale, des restaurants plus touristiques proposent également à dîner, mais nous ne regretterons pas notre choix plus à l'écart et plus authentique !
Après une nuit de repos, au calme, dans un bon lit, sans moustiques ni moustiquaires, sans chaleur humide étouffante, nous partons à la recherche d'un petit déjeuner au coeur de la petite ville, quelques mètres plus haut de notre Posada. Nous improviserons dans un de ces "fast breakfast", libre service où les touristes et marcheurs pressés se retrouvent chaque matin. La dernière fois que nous avons goutté à ce type d'ambiance c'était en Tasmanie (Freycinet NP)... souvenir souvenir...
Le brouillard semble épais ce matin, en route vers la foret de nuages, pour nous y perdre et ne jamais revenir, qui sait... ?! Le cafe Colibri nous réservera une mgnifique surprise à cette heure matinale. On nous a dit que nous y trouverions des colibris, mais nous ne pensions pas y toruver des dizaines et des dizaines de colibris de toutes les couleurs ! Il s'est mis à pleuvoir, mais sans cette pluie l'instant n'aurait certainement pas été aussi magique. Tous les matins, du nectar leur est proposé dans des mangeoirs suspendus. Verts, oranges, violets, bleus,... petits, moyens, moyen-petits... ils sont tous là et nous sommes aussi là, à essayer de capturer le moindre battement d'aile, la photo parfaite.
Nous partons sur le sentier de Monteverde, de sa forêt de nuages. Nous nous enfençons au coeur de cette forêt, sous la pluie, parmi les lianes recouvertes de mousse, les bromelias accrochées aux troncs d'arbres aussi hauts qu'un immeuble de 10 étages ou plus. C'est peut-être dans cette forêt que nous croiserons le Quetzal, ou plus simplement - mais pas moins excitant - un autre de ces animaux emblématiques (paresseux, coatis, grenouilles dendrobates...). Finalement, ça n'est pas le Quetzal que nous verrons, mais des chenilles poilues, des dendrobates "blue jeans", des agoutis, de nombreux oiseaux... un jardin d'eden. Nous sommes seuls au milieu de cette végétation démesurée, c'est tout simplement grandiose.
Quelques heures après, retour au Cafe Colibri pour cette fois-ci profiter d'un bon chocolat chaud et d'un petit remontant. Nous sommes trempés, mais la température est agréable. Après cette petite pause bien appréciée, retour à Santa Elena et déjà il est l'heure de repartir de ces hauteurs cachées du Costa Rica. Encore un retour à la civilisation prématuré, mais nous reviendrons... un jour... !
Cette fois-ci, c'est le sud qui nous attend. C'est par une autre route que nous redescondons vers Puntarenas, petite ville en bord de mer, face à la péninsule de Nicoya. Direction le Rio Tarcoles connu pour ses pensionnaires peu communs... mais surtout peu commodes ! Nous guettons un panneau, un signe de reconnaissance de ce rio, car il ne s'agit pas de passer et de rater l'arrêt conseillé. Aucune idée de l'importance du site ni même des possibilités pour s'arrêter en bord de route, qui est assez sinueuse et étroite nordée de verdure et de fossés... Un pont semble se dessiner à l'horizon et surtout des dizaines et dizaines de voitures, 4x4, pick-up stoppés en bord de route, des marchands ambulants, la police. La route n'est pourtant pas large. Pas de doute, nous sommes au-dessus du rio Tarcoles. Une fois stationés, nous descendons impatients de découvrir les acteurs de ce lieu, un peu trop passant à notre goût, mais cest la rançon de la gloire... il faut faire avec !